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Celui par qui tout à commencé...

Dernière mise à jour : 8 févr. 2020

Chers Internautes,

Comme je l’ai expliqué dans un post précédent, avant tout, je suis un amoureux de la lecture.

J’ai lu des centaines et des centaines de livres (romans, ouvrage de sociologie, psychologie…).

Pour être honnête avec vous, je n’ai pas toujours été passionné de lecture. Étant plus jeune, pour ma part livres rimaient avec ennui et école. Lorsqu’au collège on nous imposait la lecture de classique de la littérature, j’avais de forts à priori sur des « bouquins de vieux » qui avaient été écrits des décennies (voir beaucoup plus) avant ma naissance.

Je ne voyais pas l’intérêt et je dirai même que je me forçais à ne pas aimer ces histoires. Je me souviens qu’en classe de 5ème, nous avions lu quelques œuvres classiques de Molière. Au fond de moi, j’avais beaucoup aimé ces pièces de théâtre mais je ne voulais pas le reconnaître. En pleine adolescence, je ne me voyais pas avouer à mes copains de l’époque que j’appréciais ce type de littérature.

Du coup, je faisais comme si de rien n’était et je réussissais même à me convaincre que je n’aimais pas la lecture.

Puis j’ai redoublé ma classe de 3ème : me soucier plus du regard de mes acolytes que de mes résultats scolaires ne pouvait, au final, qu’aboutir à ce résultat.

Bref, je reconnais que ça m’a fichu quand même un coup.

Ma prof de français lors de ma seconde 3ème était géniale. Elle arrivait à nous intéresser à cette noble discipline en nous réconciliant avec l’apprentissage et la lecture.

Elle nous a demandé de faire une fiche de lecture sur un roman dont nous avions une liste.

Tous ces auteurs m’étaient inconnus. Je lis « Stephen King — Salem ». Je demande à ma prof qui c’était, elle m’explique que c’est un écrivain très connu qui écrit des histoires effrayantes. Elle m’explique que celui-ci traite du mythe du vampire. On était loin encore de l’époque plus récente où les suceurs de sang étaient à la mode mais je reconnais que ce livre a éveillé ma curiosité.

Et quelle claque mes amis !

Je l’ai dévoré, je ne pouvais plus décrocher.

Je vivais à fond l’histoire, je me souviens d’un passage où le héros descendait les escaliers pour aller dans une cave qui abritait des vampires, je stressais réellement et j’avais envie de lui hurler « Ne descends pas ! Tu vas te faire tuer ! ».

J’ai rédigé une fiche de lecture qui m’a valu les éloges de ma prof.

J’ai réalisé que je pouvais progresser scolairement tout en faisant quelque chose que j’adore !

Gagnant sur tous les tableaux.

J’ai donc enchaîné les mois et les années suivantes les ouvrages de Stephen King (ainsi que d’autres auteurs de fantastiques comme Dean R. Koontz).

Plusieurs ouvrages du maître King m’ont happé, je pourrais en citer de nombreux, comme par exemple La Part des Ténèbres, Le Fléau, Ça, Les Tommyknockers… et tant d’autres.

Je remercie Stephen King de m’avoir donné le virus de la lecture !

J’ai lu il y a quelques mois son dernier ouvrage en date, L’Outsider, toujours aussi excellent.

Juste un petit conseil, de nombreuses personnes ne connaissent Stephen King que par le biais de ces adaptations cinématographiques (ou télévisuelles)… Je me permets de dire que rares sont les films qui réussissent à transcrire l’atmosphère, la complexité si réaliste de ses personnages et le suspens des romans du King.

Karim Serhane

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